As-tu déjà pensé que l’intellect pouvait ne pas être ton meilleur ami ! La suite va te décoiffer…
Pendant combien de temps as-tu cru que pour résoudre un problème, il fallait d’abord le comprendre, l’analyser, l’expliquer sous toutes ses coutures ? Nous avons été éduqués dans l’idée que le savoir précède l’action. Pourtant, tu as sûrement déjà fait face à des clients — ou vécu toi-même — cette frustration où « savoir » ce qu’il faudrait faire n’est pas suffisant pour « faire ». On se retrouve piégé dans un cycle de réflexion stérile, et le changement ne se produit jamais.
Et si je te disais que l’explication n’était pas la solution, mais parfois le piège, et que le véritable moteur du changement résidait dans l’action, même imparfaite ? Intrigue : Le coaching, dans son essence la plus puissante, est l’art de circonscrire l’explication dans l’action, et non l’inverse. C’est une vérité contre-intuitive et un principe fondamental qui te permet de briser les chaînes de l’inaction.
En tant que ton mentor sur ce chemin, je vais te révéler pourquoi ce principe est si puissant, comment il s’incarne concrètement dans ta pratique et comment il te permet d’offrir à tes clients des transformations d’une profondeur et d’une durabilité inégalées.
Tes atouts dans cet articles :
I. Le Piège de l’Intellect : Pourquoi Trop Penser peut Paralyser l’Évolution
Le monde est rempli de gens qui « savent » ce qu’il faudrait faire. Ils connaissent les recettes du succès, les principes de la gestion du stress, les étapes de la reconversion. Pourtant, ils restent souvent bloqués dans une impasse, incapables de passer le pas.
La Dissonance entre le Savoir et le Faire
Cette dissonance entre la compréhension intellectuelle et l’intégration comportementale est un des plus grands défis de l’accompagnement. Tim Gallwey, l’auteur du concept du « Inner Game« , explique que la performance est souvent entravée par l’interférence du mental, de ce « Moi » qui analyse, juge et critique, étouffant ainsi l’action naturelle et spontanée. L’analyse excessive (le « Moi » critique) devient un bruit de fond qui paralyse l’élan.
La Rationalisation comme Mécanisme de Résistance
Le danger est de tomber dans ce que l’on appelle la « paralysie par l’analyse ». Ton client peut être tenté de rationaliser excessivement son problème, de chercher toutes les explications possibles pour justifier son inaction. Mais, et c’est là le moment de prise de conscience pour toi, coach, la rationalisation n’est pas toujours une quête de clarté. Elle est souvent un mécanisme de résistance au changement lui-même, une protection contre la peur de l’échec, de l’inconnu ou de la vulnérabilité que l’action implique.
Ton rôle est donc de ne pas te laisser aspirer dans ce piège analytique, mais de circonscrire l’explication pour orienter ton client vers la seule chose qui compte : le passage à l’action.
II. Le Déclic de l’Action : Le Coaching comme Éloge de l’Expérimentation
La force du coaching par l’action, c’est de comprendre que la véritable compréhension ne se trouve pas dans l’explication, mais dans l’expérience.
Le Cycle Vertueux Action-Réflexion-Apprentissage
Au cœur de cette approche se trouve un cycle vertueux. Le coaching par l’action ne prône pas l’action aveugle. Il est un « processus cyclique où l’action informe la réflexion, et la réflexion guide l’action future ». C’est la base du modèle d’apprentissage expérientiel de David Kolb : la seule façon d’intégrer un apprentissage en profondeur est de le vivre. Tu fais, tu réfléchis à ce qui s’est passé, tu en tires des leçons, et tu agis à nouveau avec ces nouvelles connaissances.
L’Action comme Source d’Auto-Efficacité
L’action est la source la plus puissante de confiance en soi. Albert Bandura, avec sa théorie de l’auto-efficacité, a démontré que la croyance en notre capacité à réussir ne vient pas de la pensée positive, mais des « expériences de maîtrise ». Chaque fois que ton client passe à l’action, même pour un petit pas, il crée une expérience de maîtrise qui renforce sa foi en ses capacités.
C’est là la grande leçon : l’action, même petite et imparfaite, est la source la plus puissante de transformation durable.
Comme l’a si bien résumé le poète et philosophe Johann Wolfgang von Goethe, il y a longtemps, la difficulté de ce passage :
« Penser est facile, agir est difficile, et agir selon sa pensée est la chose la plus difficile au monde. »
Johann Wolfgang von Goethe
Ton coaching ne rend pas l’action facile, mais il la rend possible en créant un cadre qui en fait une expérience d’apprentissage sûre.
III. De la Contrainte à la Créativité : Quand le « Faire » Ouvre de Nouvelles Portes
L’action est le grand levier qui brise les schémas de pensée et démantèle les croyances limitantes de tes clients.
L’Action Brise les Schémas et Démantèle les Croyances
La meilleure façon de démanteler une croyance qui limite ton client n’est pas d’y penser en permanence, mais d’agir malgré elle. L’action produit des « expériences alternatives » qui, par leur nature, réfutent la croyance. Si ton client pense qu’il n’est pas fait pour parler en public et qu’il le fait, même de manière imparfaite, il a créé une expérience qui va à l’encontre de sa croyance.
Citer Carol Dweck et sa « mentalité de croissance » est pertinent ici :
L’action t’aide à voir que les défis et les « échecs » ne sont pas des signes d’incapacité, mais des opportunités d’apprentissage et de croissance.
Carol Dweck
L’Andragogie et le Respect du Processus de l’Adulte
Le coaching par l’action est parfaitement aligné avec la psychologie de l’apprentissage des adultes. Malcolm Knowles a montré, avec sa théorie de l’andragogie, que les adultes apprennent mieux lorsqu’ils sont « orientés vers la résolution de problèmes concrets et immédiatement applicables ».
Ton rôle de coach est de concevoir, avec ton client, ces « expériences » qui agissent comme des catalyseurs, des leçons vivantes.
Comme l’a dit l’un des pères fondateurs de l’Amérique, Benjamin Franklin, résumant l’importance de l’engagement dans le processus :
« Dis-moi et j’oublie. Enseigne-moi et je me souviens. Implique-moi et j’apprends. »
Benjamin Franklin
Ton coaching est donc un processus où tu « impliques » ton client dans son propre apprentissage.
IV. Le Coach : Un Catalyseur d’Action Réfléchie pour l’Autonomie de Ton Client
L’action en coaching n’est pas irréfléchie, elle est intentionnelle, alignée sur les objectifs et les valeurs du coaché. Le coach est le catalyseur de cette action.
Le Cycle Réflexion-Action-Adaptation
Ton rôle est de « faciliter ce processus de réflexion-action, en aidant le coaché à identifier les actions les plus pertinentes et à tirer des enseignements de ces actions ». Tu les aides à s’auto-questionner, à évaluer les résultats et à ajuster le tir.
De l’Agilité à l’Autonomie : Le But Ultime
Les compétences développées par ce cycle sont l’ »agilité » et l’ »adaptabilité », cruciales dans un monde en constante évolution. Le but ultime de ton coaching par l’action n’est pas que ton client agisse, mais qu’il devienne autonome dans ce cycle. C’est l’autonomie qui garantit un changement durable bien après la fin de l’accompagnement.
V. Le Coaching, un Moteur de Développement pour Ton Excellence
Tu l’auras compris : l’art du coaching réside dans ta capacité à circonscrire l’explication dans l’action. Tu es un maître de l’équilibre entre la réflexion profonde et l’expérimentation concrète. Tu ne vends pas des réponses, tu offres à tes clients la méthode pour qu’ils créent eux-mêmes leur propre transformation durable.
Maîtriser cet art, c’est ce qui te permet d’offrir un coaching d’une puissance inégalée. En transformant les intentions de tes clients en résultats tangibles, tu deviens le moteur de leur développement et un mentor pour leur autonomie.
Si tu es prêt à t’équiper de ces outils pour transformer les intentions de tes clients en résultats tangibles, je suis là pour t’accompagner. Plonge dans mes articles sur le Processus de coaching ou sur les Fondamentaux pour en savoir plus.
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